2 semaines de vacances et 2 partenaires successifs : Damien puis Jean Phi
4 très grandes voies et 1500m de dénivelé cumulée !
1 nuit en camping, les autres en bivouac sauvage dans des endroits de rêve et 2 resto seulement. Des vacances très économiques !
Des vacances marquées par ma blessure à l'épaule : chaque matin, je faisais 15mn d'étirement pour débloquer mon épaule et retrouver de l'amplitude pour pouvoir grimper.
Les Gillardes, dans le Devoluy :
Découverte d'une des plus haut paroi de calcaire en France (certaines voies vont jusqu'à 650m de développé).
Le rocher n'est pas le meilleur, mais bravo au travail de consolidation des ouvreurs qui ont réussi à sceller un peu près toutes les pierres. J'avoue qd même avoir été stressé dans ma grimpe à cause de cette incertitude, particulièrement dans la paix n'a pas de prix, du fait de l'éloignement important des points (5-6 mètres par moment).
Miroir tectonique a été de loin la plus dure et j'étais content de faire le 7B en second et encore, j'ai bien ramé...
Epuisé je me suis écroulé dans le dernier 6C, et j'avoue avoir tiré sur qq dégaines... Damien a été impérial en enchaînant toutes les longueurs
Les maitres du jeu, 6c, 350m
Miroir tectonique, 7B, 400m
La Paix n'a pas de Prix, 6C+, 400m
Pic de l'aigle, près de Valloire :
Princesse de feu, 6C+, 250m : voie exceptionnelle par sa beauté et son rocher de type "râpe à fromage". Jean-phi a assuré dans les longueurs les plus dures, où il faut savoir poser les pieds !
Croix des têtes :
Après 2h de montée et un bivouac inconfortable au passage du pin brûlé, nous n'avons pas trouvé le départ de la via ferrata pour accéder au pied de la paroi. C'est le but ! on est redescendu dégouté et interloqué. Pourquoi, nous n'avons pas trouvé l'accès ? mystère
Avec PA, je pars pour la 1ere fois au Verdon en automne.
C'est une saison magique : le canyon est dans le brouillard à l'aube (0 degrés la nuit) mais la température se réchauffe très vite et on se retrouve en tee-shirt à partir de 10h. Les arbres sont de toutes les couleurs orangées, toujours survolés par les vautours, maitres du territoire...
J1 : Surveiller et punir, 7a+
J2 : Fête des nerfs, 7a+
L1 7A : je la fais en moulinette assurée depuis la vire; je n'ai pas réussi à passer le pas de dalle, bien sévère à froid (sic...). PA enchaîne
L2 6C+ topo : je fais 2 arrêts et pense à un 7a+
L3 : ça bastonne mais ça enchaine en second; pas sûr que ce serait passé en tête
L4 : enchaîné mais qu'est-ce que c'est soutenu. l'escalade est de type résistante et homogène, le cerveau doit rester bien concentré et scanner la paroi, en commençant par les prises de pied. Si tu n'anticipes pas la pose des pieds, ça ne passe pas. A la fin des 4 longueurs intenses, et en pensant aux 6 restantes, je me suis dit que la journée risquait d'être longue...
L5: RAS
L6 6C : ça passe mais les doigts et pieds souffrent sur ces petites gouttes d'eau
L7 7a+ : la plus dure; le pas de bloc est infâme; on a tiré tous les 2 au clou
L8 : liaison
L9 : 6c+ très beau, enchaîné;PA souffre vraiment des pieds
L10 : magnifique, très longue et bizarrement beaucoup plus engagée que les autres longueurs : 5-6m entre les points! Le crux n'est pas si difficile mais je suis vraiment impressionné par la face et le vide. Il ne reste plus qu'une heure de jour. Je fais 2 stop; l'arrivée au sommet est grandiose, je me retourne pour savourer la vue sur le verdon; on est est quasi dans l'axe avec les feuilles colorées et les vautour qui planent...
J3 : Les pieds dans le pas, 7a+
Voie en 5 longueurs sur un rocher exceptionnel, excepté un passage dans L3.
J'ai tout enchaîné et je suis particulièrement fier d'avoir passer L4. le crux est très fin sur les pieds et doigrs dans une traversée gazeuse à souhait.
C'est l'endroit où les vautours passaient au plus prêt.
Anthologique, la plus belle du séjour, selon moi
J4: Hellfest 7a
belle voie, de plus en plus belle
PA a tout enchaîné et il m'a manqué que L1, très dure à froid
Les 7a sont quand même moins soutenus que dans la fête des nerfs.
Le rocher est excellent, particulièrement dans L6.
J'ai enchaîné les 2 longueurs L7 et L8, 45m, sans faire exprès, pas vu le relai !
Le dernier 7a est dans un style moderne. C'est une très belle voie, bien équipée avec une vue sur le mur de la fête des nerfs et phoebus vraiment chouette. On prend autant de plaisir à grimper qu'à regarder les autres parois et les gorges.
J5 : cacaboudin ou les petits navires, 7a+
L1 6c+ : dur à froid, un pas de bloc dès la 2eme degaine. Pas envie de me déchirer le tendon sur ce vieux bidoigt, je tire! La fin de la longueur est facile mais très engagée, ce qui donne des sueurs froides à PA.
L2 7a+ : on rentre dans le vif du sujet; section goutte d'eau typique et équipée à l'ancienne (spit 8mm éloignés); je m'applique carrément et ne déplace mes mains que quand je suis sûr de la pose de mes pieds! arrive ensuite le crux sur bidoigt, bien équipé. je stoppe pour trouver la bonne méthode : bidoigt droit que je retourne ensuite pour aller sur le bac final. Relai méga confort sur une une vire où on pourrait y dormir
L3 7a+ : PA est un peu stressé au vu des commentaires du topo : 7A+ ou 6C crochet A2. il accepte d'ailleurs bien volontiers mon crochet...
mais il n'en aura pas besoin; ce n'est pas si insurmontable que ça puisque j'enchaîne la longueur, radioguidé dans la traversée par PA, pour trouver les bons pieds salvateurs; les mains sont pourries. Et un GAZ DEMONIAQUE !!
L4 7a(+) : c'est la longueur qui me laissera le plus d'émotion; départ tout de suite dur avec spit éloignés. Le 1er crux me terrorise quand je comprends qu'il y a un pas dur bien au-dessus du point; en effet la prise de pied qui permet d'aller mousquetonner en traversée sur la droite est fuyante; rapidement, mon objectif se transforme en: atteindre coûte que coûte le spit, mousquetonner et me jeter sur la dégaine ! Et pour ce mouvement, je suis obligé de monter le pied très haut sur une une prise fuyante puis de changer de pied. Le palpitant au max, je regarde mon assureur et j'envoie les gaz, ça passe et dès que je peux choper la dégaine à pleine main, je ferme le biceps et clippe, ouf!!
échaudé et affaibli psychologiquement, je subis le reste de la longueur: traversée délicate puis remontée dans une fissure old school, à coincement de pieds. et bien sûr les spits sont très éloignés et pour couronner le tout, je galère à trouver le relai, sur la droite.
Cette fois on se lance dans un secteur plus sauvage et on commence... pas se planter de ligne de rappel !
On finit dans le secteur exodus (paroi rouge) et on fait une combinaison de voies, dont une longueur horrible en 7B+ !
La descente laisse des souvenirs, surtout à Jean-Phi. Le rappel est bien déversant et on navigue à vue.
A un moment c'est le cul de sac :surplomb impossible à descendre et traversée trop dure à équiper ; on décide de remonter à partir de là par où on est monté.
Le 2eme jour, on revient dans le secteur Chrysanthème et on se lance dans Piri. Un seule longueur dans le 7, mais quelle longueur: le dièdre est côté 7A+ mais je dirai plutôt 7B et n'en finit pas. J'arrive épuisé. L'effet confinement se fait toujours sentir...
Avec Jean-Philippe nous quittons PAris vendredi à 13h pour 2 jours de grandes voies.
J1 : Luxe, calme et Volupté, ED- : le passage du toit en AO et bien physique et révèle le manque d'entrainement (biceps anesthésiés)
J2 : Vu de l'extérieur, ED- : la 7A de L2 me pose des difficulté, je ne l'enchaîne pas. A l'approche de L5, on remarque que la colonette est trempée ce qui nous oblige à changer de voie par la Gauche pour sortir; dommage, on arrivait dans la partie des toits...
Le J2 est marquée par un fort vent qui soulève les cordes au relai au-dessus de ma tête. Impressionant, voir la video !
Jean-Phi nous avait concocté de bons petits plats et nous avons passé une agréable soirée au refuge de Presles, en compagnie de... Mussato !
Je lui ai acheté le tome 2 de son bouquin, "itinéraire d'un grimpeur gâté", qu'il vient juste de terminer.
We dans une région très nature et très sauvage avec le GUMS.
La car n'a pu aller jusqu'à Maljasset à cause d'une route trop étoite : nous avons du marcher qq km de plus et sommes arrivés trop tard pour tenter la voie "Festival". On s'est replié sur "Les potes agés" à la Roche rouge.
Voie décevante en rocher parfois médiocre avec des ressauts en 4-5 inintéressants
Départ 13h40, on a du foncer avec des rotations toutes les 20mn; j'ai mis la pression à Brigitte qui était plus fatigué des jambes que des bras par ce marathon vertical.
Arrêt à R11, puis descente en rappel pour arriver au sol à 18h20 juste avant la nuit. Le temps de descendre et de faire du stop, nous sommes arrivés au refuge à 21h, bien fracassé
Le lendemain, lever à 6h pour 2h de marche bien physique et "la Sud sud-est" à l'aiguille de Pierre André avec Clarisse.
Gentille voie en TA mais avec quelques spits et joli sommet.
Belle ambiance de groupe, mais un peu déçu de ne pas avoir fait des voies plus dures et plus intéressantes.
J'ai retrouvé ma bande de bras cassés préférés à Grenoble pour 3j d'aventures dans la vallée de Névache.
J0 : Bivouac à Fontcouverte
J1 : nuit au confortable refuge du Chardonnet
J2 : re bivouac à Fontcouverte
2 voies au programmes :
Les dents de cyrielle
Spécial dédicace
Les dents de cyrielle :
Frustrée d'avoir bâclée le 7A de traversée, l'année dernière et de ne pas être arrivé en haut faute de temps, j'ai décidé de la refaire proprement !
Et quel plaisir, j'ai ressenti après avoir enchaîné le 7a de traversée, tout en finesse et en technique.
Je me suis cru à Bleau par moment.
La fin réserve de belle surprise avec des longueurs en dulfer, bien physique.
J'ai tout enchaîné sauf L3, que j'avais enchaîné pourtant la première fois. L'escalade n'est pas une science exacte.
Spéciale dédicale :
Approche via un raide névé, où j'ai fait une petite glissade, vite rattrapée heureusement.
ça m'a mis tout de suite dans l'ambiance, d'autant que la première longueur est en rocher péteux et mal équipée.
Plus on monte, plus la voie devient belle. Je tiens à signaler que l'équipement est parfois expo en départ de voie, ce qui gâche le plaisir (stress).
La dalle en 6B est particulièrement difficile.
Je n'ai pas réussi à faire le 7A en libre.
Avec Nico, un partenaire fiable et toujours de bonne humeur !
Excellente semaine avec le le Team Massy et le GUMS.
Jour 1 : Phoebus 6C+/7a max avec Brigitte
Belle voie, bien équipée et pas patinée malgré son grand âge.
Style typique du verdon
Jour 2 : Les mains dans le sel avec Thomas
Approche impressionnante avec sentier raide, main courante, 2 rappels dont le dernier qui finit dans une niche 10mètres au-dessus de la rivière. Ambiance !
L1: désagréable à froid et poussiereuse mais cela s'améliore
L2: traversée technique dans des canelures verticales qui nécessitent de placer les pieds
Le 7A est dément, dans une fissure fine
Le 6C+ m'a posé des difficultés surtout à la fin dans la renfougne
toutes les longueurs ont été enchaînées.
Les dernières longueurs sur un pilier puis une traversée en plein gaz m'ont bien enivrées de plaisir.
Jour 3 : le tobbogan de la mort avec Brigitte
Voie mythique avec un accès long 3 rappels puis marche puis traversée en 5C puis marche puis traversée en 4 avant d'arriver sur une vire sous le toboggan caractéristique.
La 1ere longueur en Artif n'est pas géniale, la 2eme moyenne car rocher médicocre. Puis ensuite c'est la grande classe. Certaines longueurs font 50m, notamment le 6C+ méga classe dans des trous gris.
La dernière longueur a été tès pénible pour moi : fatigué, je n'ai pas enchaîné le 6B+ dans une fissure de plus en plus renfougne sans point les 10 dermiètres avant la sortie. Je me suis coincé comme jamais dans une fissure. Le Gaz est EXCEPTIONNEL dans cette dernière longueur. Jour 4 : Fleur de solstice avec Véronique
Approche très sympa et 1 très belle traversée suivie d'une remontée sur un pilier aérien
Jour 5 : Repos et rando à Rougon
Jour 6 : Golem avec Christian
La 1ere longueur est très dure dans une traversée avec redescente dans des trous sans pieds..Les 2 dernieres longueurs sont superbes dans des styles très différents. un peu patiné dans les dernières longueurs sans être génant.
Jour 7 : via Mathis
Voie symbolique évidemment...
Dure mais magnifique avec un tunnel de 40m atypique.
Tout enchaîné sauf le 1er 7A+
